Le paludisme, aussi
appelé malaria, est dû à un parasite (Plasmosdium falciparum l'espèce
la plus fréquente et la plus dangereuse) transmis d'une personne malade à une
personne indemne par un vecteur, le moustique. La manifestation la plus fréquente
est la fièvre, mais en l'absence de traitement, le paludisme peut entrainer
rapidement le décès en particulier par des troubles neurologiques (coma). Les
jeunes enfants et les femmes enceintes sont particulièrement touchés par les
formes graves et décès.
En 2013, on estime à
200 millions le nombre de cas de paludisme qui ont causé 600000 morts, 90% des
cas surviennent en Afrique subsaharienne et touchent à 78% les jeunes enfants.
Dans de nombreuses régions du monde, le parasite devient résistant à plusieurs
médicaments antipaludiques.
Les principales mesures
de lutte contre le paludisme sont des actions environnementales pour assainir
les zones humides et marécageuses, l'utilisation de moustiquaires imprégnées
d'insecticide et la pulvérisation d'insecticide à l'intérieur des habitations
pour lutter contre les moustiques, ainsi que les traitements préventifs pour
les jeunes enfants et les femmes enceintes. L'utilisation de tests rapides
permet de confirmer le diagnostic et d'éviter, si le test est négatif,
d'utiliser inutilement des traitements qui associent maintenant plusieurs
médicaments pour être plus efficaces sur les parasites résistants. L'ensemble
de ces mesures a permis une diminution de 50% de la mortalité depuis 2000.
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