dimanche 1 juillet 2018

Tchad Le Bureau de la Banque Mondiale au Tchad communique sur l’ECOSIT 4 et la problématique de l’utilisation et de la disponibilité des Statistiques.

Panélistes à la communication/JPO

Sept ans après ECOSIT3 conduite en juin 2011, ECOSIT4 est lancée. L’enquête est structurée pour couvrir plusieurs indicateurs de développement notamment l’éducation, la santé, l’emploi, l’épargne et le crédit, la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’élevage, la pêche… Ainsi depuis l’ECOSIT1, ECOSIT2, ECOSIT3 et ECOSIT4, chacun a pour objectif de fournir les informations nécessaires pour la programmation, l’évaluation et le suivi des politiques économiques et sociales.  L’ECOSIT4 a des spécifiés souligne le responsable du projet à la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de développement de la Statistique du Tchad (PDST). Ce projet consiste à renforcer les capacités de productions des Statistiques de l’Institut national des Statistiques, des Études Économiques et Démographiques (INSEED). L’enquête ECOSIT 4 est alignée avec le projet en cours de mise en œuvre au sein de l’espace UEMOA couvrant 8 pays (Bénin, Guinée Bissau, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo).
Pour le représentant de la Banque mondiale au Tchad François Nankobogo, cette enquête ECOSIT 4 est en cohérence avec le plan national de développement (PND 2017-2021). Les objectifs du nouveau cadre de partenariat pays de la Banque mondiale pour la période 2016-2020 visant à terme, la réduction de la pauvreté et la poursuite des objectifs de développement durable (ODD). L’accès aux données servira à propulser le développement dont ces données statistiques ne doivent pas être conservées dans les armoires souligne le représentant de la Banque mondiale François Nankobogo.  
Pour la première fois au Tchad, une enquête nationale couvre cette catégorie des populations. Cela permettra d’élaborer les caractéristiques sociodémographiques des réfugies mais aussi de mesurer le bien être des réfugies par rapport aux communautés hôtes et à la population tchadienne en générale. Cela a permis à l’INSEED d’harmoniser ses méthodes en matière d’enquêtes sur la consommation mais de bénéficier des synergies et de profiter des expériences acquises par d’autres pays. Le Tchad est le premier pays de ce groupe à lancer le travail de collecte de terrain avec l’utilisation des tablettes pour la collecte (CAPI). 
Participants à la communication/JPO
En plus de plusieurs indicateurs de développement, l’enquête prend en compte les réfugies en accordant une place importante aux populations vulnérables à l’Est et au Sud du Tchad. L’enquête couvre 625 grappes/ZD représentatives au niveau national reparties dans l’ensemble de 23 régions et par strate (urbain/rural). Selon le responsable de l’enquête à l’INSEED, l’enquête couvre 7500 ménages et s’exécute en deux phases. Pendant chaque phase, la moitie de l’échantillon (ZD) sera visitée pour une durée de 3mois de collecte. L’idée est de tenir compte des effets de la saisonnalité. Notons que le projet va bénéficier à un grand nombre d’utilisateurs et de producteurs des données.  
Le Groupe d’Etudes et de Recherches-Action en Médias, Communication et TIC « Tchad-Strategy-Media » est un Think Tank orienté vers les études et la recherche géostratégique pour le développement durable a massivement participé à cette communication portant sur l’ECOSIT 4 et la problématique de l’utilisation et de la disponibilité des Statistiques. Enfin, le groupe Tchad-Strategy-Media s’emploie à accompagne tous les acteurs dans l’implémentation des ODD dans les politiques publiques nationales et la mise en cohérence entre l'Agenda 2030 des Nations-unies « l'Afrique que nous voulons » et l'Agenda 2063 de l'Union africaine

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