jeudi 27 juillet 2017

Tchad : Les Nations Unies renforcent les capacités du personnel du Ministère de la Santé.



N’Djamena,  le 21 Juillet 2017, Dans le but de développer une expertise nationale dans le secteur des programmes d’achats et distributions de moustiquaires et médicaments, le PNUD met en place un plan de renforcement des capacités nationales. En collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial, qui assure toute la chaine logistique avec le transport et la distribution de moustiquaires imprégnées aux populations tchadiennes, le PNUD a chargé l’institut Bioforce d’organiser une formation du personnel du ministère de la Santé publique au Tchad.
Cette formation a réuni pendant 5 jours une vingtaine de participants. A l’issue de cette formation ils se verront délivrer un certificat international dans les domaines de la gestion et de l’approvisionnement des stocks ainsi que sur les bonnes pratiques d’achats de marchandises. Sont concernés les stocks de produits médicaux (médicaments) ou non médicaux (moustiquaires).
« Nous saluons les efforts du ministère de la sante de designer le personnel qui suivra ces cours de logistique, stockage des produits médicaux et non médicaux ainsi que la mise en œuvre sur le terrain. Cela est une assurance pour la pérennité des efforts commencés par le gouvernement et le PNUD pour un programme outillé de lutte contre la Malaria au Tchad »   Cite Carol Flore-Smereczniak, Directrice Pays du PNUD.
Parmi les participants à cette formation figurent des pharmaciens, logisticiens et autre personnel technique opérant pour le Ministère de la Santé. L’objectif est de transférer les compétences requises aux experts nationaux pour qu’ils assurent le bon fonctionnement de la chaine logistique. « Aujourd’hui le PAM joue un rôle clef dans le cadre de la lutte contre le paludisme au Tchad et notre objectif est de faire en sorte que le gouvernement et les ministères concernés conduisent les prochaines campagnes.  Le PAM travaille en étroite collaboration avec le PNUD et le ministère de la Santé pour transmettre les meilleures pratiques en matière de gestion de la chaine d’approvisionnement. », a déclaré Issa Sanogo, directeur adjoint du PAM Tchad.
Dans le cadre de la troisième campagne de distribution de masse des Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide de Longue Durée d’Action (MILDA) lancée en février à Koumra, dans le sud du Tchad 7 millions de moustiquaires vont être distribuées à deux millions de ménages soit un total de 10 millions de bénéficiaires. Au cours de cette campagne les moustiquaires sont distribuées sur 4000 sites par l’intermédiaire de 900 centres de santé dans 13 régions endémiques (Chari Baguirmi, Guera, HadjerLamis, Lac, Logone occidental, Logone oriental, Mandoul, Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi Ouest, Moyen Chari, Salamat, Sila et Tandjilé).
Au Tchad, le paludisme représente la première cause de décès (35,2%), d’hospitalisations (30,5%) et de consultations médicales (30,5%). En 2015, près de 800 000 cas ont été confirmés et plus de 1500 décès déclarés liés au paludisme. Plus de 43% des cas concernent les enfants de moins de 5 ans. Pour lutter contre la pandémie le gouvernement, à travers le Ministère de la Santé Publique, a adopté un Plan Stratégique National couvrant la période 2014-2018.
De 2016 à 2018 le Fonds Mondial appuie financièrement le Tchad pour un montant de 57 583 180 Euros (près de 40 milliards de Francs CFA) pour la mise en œuvre du Programme d’appui à la lutte antipaludique au Tchad du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 
Associée à d’autres moyens de prévention, (traitement préventif chez la femme enceinte ou saisonnier chez les enfants de moins de 5 ans) la moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée d’Action (MILDA) est considérée comme le meilleur rempart contre le paludisme : dormir sous une moustiquaire intégrée réduit de 50% l’incidence du paludisme et de 20 % la mortalité chez les enfants.


Pour plus d’information contacter :

Jean Damascène HAKUZIMANA/+2356596815
Spécialiste de Communication au PNUD
+235 65968156

Réduire les inégalités hommes-femmes pourrait rapporter 6 milliards de dollars à l’économie ivoirienne

ABIDJAN, le 24 juillet 2017— Si la Côte d'Ivoire parvenait à améliorer la parité entre les hommes et les femmes, et à faire disparaître progressivement la plupart des discriminations à l’encontre des femmes, elle pourrait, à long terme, réaliser un gain économique de l’ordre de 6 à 8 milliards de dollars. Tel est le principal constat du dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, qui paraît au moment où la conjoncture commence à montrer des signes d’essoufflement, après cinq ans de forte croissance.
Avec le deuxième taux de croissance du PIB le plus rapide en Afrique, le rapport rappelle que la Côte d'Ivoire a maintenu une performance excellente en 2016. Les perspectives restent bonnes, même si la croissance devrait légèrement ralentir autour de 6,5 % dans les années à venir, contre plus de 9 % enregistrés de 2012 à 2015. « Malgré ce léger repli dû à la baisse du prix du cacao et aux troubles sociaux survenus ces derniers mois, l’économie ivoirienne se porte bien. Notre rapport constate toutefois que les inégalités hommes-femmes sont toujours importantes, notamment en matière de débouchés économiques et professionnels. Or, les femmes sont un atout économique pour le pays qui pourrait accéder plus rapidement au statut d’économie à revenu intermédiaire s’il réduisait les disparités entre les hommes et les femmes », explique Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire.
Intitulé « Et si l’émergence était une femme ? Comment la Côte d’Ivoire pourrait gagner au moins six milliards de dollars », ce cinquième rapport soutient qu’une politique en faveur de la parité hommes-femmes pourrait aider la Côte d'Ivoire à devenir un pays à revenu intermédiaire. Il souligne que des femmes mieux éduquées, avec de meilleurs accès aux soins de santé et plus de poids dans les institutions politiques, les entreprises et les familles, auraient des effets positifs sur l'ensemble de la société ivoirienne. Les auteurs du rapport, qui espèrent susciter le dialogue et favoriser l’échange d'idées, formulent également plusieurs recommandations et un plan d’action.
Le rapport note que le succès de bon nombre de pays industrialisés et émergents s’explique en partie par l'élimination des inégalités hommes-femmes. Or, la Côte d'Ivoire demeure l’un des pays du monde où les disparités entre les femmes et les hommes sont les plus fortes. Malgré des efforts sur le plan législatif, les femmes n’accèdent toujours pas aux mêmes niveaux d'éducation et débouchés professionnels que les hommes. Elles ont besoin d’un meilleur accès aux soins de santé et au planning familial.
Jacques Morisset, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, et auteur principal du rapport, explique que « la promotion de la parité hommes-femmes en Côte d'Ivoire suppose une démarche triple : d’abord, une politique volontariste qui vise à réduire les inégalités à l'encontre des femmes, en particulier dans le domaine de l'éducation, ensuite, l'identification de champions et encore mieux de championnes capables de porter cet agenda et, enfin, la bonne gestion des coûts d'ajustement qui pourraient survenir dans les familles et sur le marché du travail au cours de la mise en œuvre de cette politique. »
La parité hommes-femmes est une obligation sociale et humanitaire, mais c’est aussi un instrument important de politique économique pour tout pays qui souhaite devenir un pays à revenu intermédiaire le plus rapidement possible. 

Placer la santé et l’autonomisation des femmes au cœur du développement

La semaine dernière était l'occasion de célébrer la Journée mondiale de la population, aussi connue comme la Journée de la démographie. Cela m’a fait penser à la joie qu’apportent les enfants et au droit des femmes à décider de leurs grossesses. Une liberté importante pour les femmes. Et pour la société. Il ne peut y avoir de développement durable sans autodétermination des femmes – et il ne peut y avoir d’autodétermination des femmes sans systèmes de santé garantissant l'accès à des services de santé maternelle et reproductive. La planification familiale en fait partie.
Lors du Sommet de Londres sur la planification familiale (a), une soixantaine de partenaires se sont engagés à mobiliser plus de 2 milliards de dollars pour permettre à 120 millions de femmes (et filles) supplémentaires d’accéder à des services de planification familiale volontaire d’ici 2020. C’est une décision aussi juste que judicieuse. L’économie de demain dépend de la pleine participation des femmes. Choisir d’avoir des enfants, quand et combien fait partie des décisions fondamentales qu’une femme doit prendre dans sa vie — et qui déterminera aussi son degré de participation à la vie économique et sociale. Une étude réalisée au Bangladesh a révélé les décalages entre communautés ayant accès à des services de planification familiale et communautés privées de ce type de services : dans les premières, le taux de mortalité infantile est inférieur de 30 %, les salaires des femmes supérieurs de 40 % et le taux de possession de biens d’équipement par adulte supérieur de 25 %.

Malgré la nécessité et l’utilité économique des services de planification familiale, la part des investissements publics dans les pays à faible revenu ressort à 17 % à peine. Les contraceptifs sont payés à 54 % par les usagers eux-mêmes, ce qui veut dire que les femmes doivent financer leur propre prise en charge. Les partenaires au développement, qui n’ont pas pris d’engagements durables en la matière, sont également responsables de ce déficit de financement, important et grandissant, qui créé une situation intolérable et intenable.

Dès lors, je me suis réjouie de voir les ministres des Finances du Nigéria, du Pakistan, d’Afghanistan, de Sierra Leone, du Malawi, de l’Ouganda et du Bangladesh rejoindre leurs homologues de la Santé pour affirmer que la planification familiale est l’un des leviers de la réussite économique et sociale. À tous égards, c’est la « meilleure option » à prendre pour le développement.

Depuis des décennies, la Banque mondiale investit dans la planification familiale, intégrée dans la palette complète de services de santé maternelle et reproductive. Lors du dernier cycle de reconstitution de l’IDA, le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, pratiquement 1 milliard de dollars ont été investis dans la santé maternelle et reproductive et 4 milliards de dollars dans la consolidation des systèmes de santé assurant des services prioritaires, notamment la planification familiale. L’initiative régionale SWEDD pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique, lancée en 2015 avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dans six pays du Sahel, couvre les services de santé reproductive et de nutrition, l’éducation des filles et l’acquisition de compétences, le renforcement de la protection sociale, des interventions pour faire évoluer les comportements et des activités de sensibilisation des hauts responsables.

Depuis 2015, la Banque mondiale a également présidé à la création du Mécanisme de financement mondial (GFF), qu’elle héberge, qui est le principal levier de financement pour l’initiative Chaque femme, chaque enfant du secrétaire général des Nations Unies en vue de la réalisation des objectifs de développement durable relatifs à la santé maternelle, néonatale et infantile et à la planification familiale. Le GFF s’appuie sur des plans d’investissement pilotés par les pays afin de lever des fonds auprès des gouvernements, des partenaires au développement et du secteur privé. Chaque dollar financé par le fonds fiduciaire du GFF donne lieu à 4 dollars de financement concessionnel de l’IDA.

Grâce à la réussite du modèle du GFF – et à l’ampleur de la 18e reconstitution de l’IDA – nous tenons une occasion formidable de concrétiser la promesse d’assurer un financement durable de la santé des femmes et des enfants. C’est particulièrement vrai dans les pays les plus démunis et dans les zones touchées par la fragilité et le conflit, où les femmes et les filles ont encore plus de mal qu’ailleurs à accéder à des services de santé essentiels. Ce sommet de Londres m’a convaincue que le moment était venu de faire rimer nos ambitions avec innovation et largeur de vue.

mardi 25 juillet 2017

Objectifs de développement durable : L’ONU juge nécessaire d'accélérer le rythme des progrès

L'éradication de la pauvreté, la lutte contre le changement climatique et la création de sociétés pacifiques et inclusives pour tous d'ici 2030 ne seront possible qu'avec une mise en œuvre plus rapide des Objectifs de développement durable (ODD), prévient un rapport de l'ONU présenté lundi 17 juillet 2017 par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
Utilisant les données disponibles les plus récentes, le dernier 'Rapport annuel sur les Objectifs de développement durable' donne un aperçu des efforts de mise en œuvre dans le monde à ce jour, met en évidence les domaines de progrès et ceux où davantage d'actions sont nécessaires pour faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte.
Bien que des avancées aient été réalisées au cours de la dernière décennie dans tous les domaines du développement, le rapport constate que le rythme des progrès a été insuffisant et que ces derniers ont été inégaux pour répondre pleinement à la mise en œuvre des ODD.
«La mise en œuvre a débuté, mais le temps presse», a déclaré M. Guterres dans un communiqué. «Ce rapport montre que le taux de progrès dans de nombreux domaines est beaucoup plus lent que nécessaire pour atteindre les objectifs d'ici 2030».
Malgré les avancées, une accélération est nécessaire
Alors que près d'un milliard de personnes ont échappé à l'extrême pauvreté depuis 1999, environ 767 millions sont restés démunis en 2013, dont la plupart vivent dans des situations fragiles.
Malgré des avancées majeures, un nombre alarmant d'enfants de moins de 5 ans est toujours affecté par la malnutrition. En 2016, environ 155 millions d'enfants de moins de 5 ans étaient rachitiques.
Entre 2000 et 2015, le taux mondial de mortalité maternelle a diminué de 37% et le taux de mortalité des moins de 5 ans a diminué de 44%. Cependant, 303.000 femmes sont mortes pendant leur grossesse ou leur accouchement et 5,9 millions d'enfants de moins de 5 ans sont décédés dans le monde en 2015. Dans le domaine de l'énergie durable, l'accès aux combustibles propres et aux technologies de cuisson atteignait 57% en 2014, contre 50% en 2000, plus de 3 milliards de personnes, n'avaient pas accès à des combustibles et technologies propres, ce qui a conduit à environ 4,3 millions de décès en 2012.
Entre 2015 et 2016, l'aide publique au développement (APD) a augmenté de 8,9% en termes réels pour atteindre 142,6 milliards de dollars, atteignant un nouveau sommet. Mais l'aide bilatérale aux pays les moins avancés a diminué de 3,9% en termes réels.
Des progrès inégaux
Les avantages du développement ne sont pas partagés de manière égale. En moyenne, les femmes ont pratiqué presque le triple du temps du travail domestique non rémunéré par rapport aux hommes, selon les données de 2010-2016.
Les pertes économiques liées aux risques naturels atteignent actuellement une moyenne située entre 250 milliards à 300 milliards de dollars par an, avec un impact disproportionné sur les pays petits et vulnérables.
Bien que le taux global de chômage soit passé de 6,1% en 2010 à 5,7% en 2016, les jeunes étaient presque trois fois plus susceptibles que les adultes d'être sans emploi.
En 2015, 85% de la population urbaine utilisait des services d'eau potable gérés en toute sécurité, contre seulement 55% de la population rurale.
«L'autonomisation des groupes vulnérables est essentielle pour mettre fin à la pauvreté et promouvoir la prospérité pour tous, partout dans le monde», a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et sociales de l'ONU (DESA), Wu Hongbo.
Le suivi efficace des progrès réalisés dans les ODD nécessite des données accessibles, fiables, opportunes et désagrégées à tous les niveaux, ce qui représente un défi majeur pour les systèmes statistiques nationaux et internationaux.
Bien que la disponibilité et la qualité des données se soient progressivement améliorées au fil des années, la capacité statistique doit encore être renforcée dans le monde entier.

Le chef de l'ONU plaide pour un renforcement des capacités africaines dans les domaines de la paix et de la sécurité




Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a plaidé mercredi 19 juillet 2017 devant le Conseil de sécurité pour un renforcement des capacités africaines dans les domaines de la paix et de la sécurité.

«Je crois fermement que la communauté internationale doit changer le discours sur l'Afrique et établir une plate-forme de coopération qui reconnaisse l'énorme potentiel et promesse de l'Afrique», a déclaré M. Guterres devant les membres du Conseil. 

«Dans les domaines de la paix et de la sécurité, l'Union africaine et les Nations Unies ont un intérêt commun à renforcer les mécanismes pour désamorcer les conflits avant leur escalade et à les gérer efficacement lorsqu'ils se produisent», a-t-il ajouté.
Selon lui, l'amélioration des capacités africaines est essentielle «à la fois dans le contexte de notre réponse collective aux défis internationaux de la paix et de la sécurité ainsi que pour l'autonomie du continent africain».
M. Guterres a rappelé que le 19 avril, il avait signé conjointement avec le Président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, un Cadre conjoint ONU-UA pour un partenariat renforcé dans les domaines de la paix et de la sécurité.
«Nous sommes déterminés à institutionnaliser ce partenariat grâce à des consultations annuelles formelles entre les chefs des secrétariats des deux organisations», a souligné M. Guterres.
Le Cadre conjoint comprend quatre domaines d'action clés : prévention et médiation des conflits et maintien de la paix ; réponse aux conflits ; traitement des causes profondes ; et examen continu et amélioration du partenariat.
Dans le domaine de la prévention et de la médiation des conflits et du maintien de la paix, le Secrétaire général a estimé qu'il était nécessaire «d'identifier les causes profondes des conflits, de travailler en étroite collaboration pour développer ensemble une analyse conjointe, de partager l'information et de s'efforcer d'arriver à compréhension commune conduisant à une action précoce».
Dans le domaine de la réponse aux conflits, il a rappelé que l'UA et les organisations sous-régionales ont déployé d'énormes efforts «pour développer et opérationnaliser la Force de réserve africaine et sa capacité de déploiement rapide».
«Dans le cadre de notre nouveau Cadre conjoint, nous espérons continuer à soutenir le renforcement de cette Force et à explorer les synergies avec le système de préparation aux capacités de maintien de la paix des Nations Unies», a-t-il dit. «Nous devons également promouvoir des efforts coordonnés pour affronter de nouvelles menaces asymétriques à la paix et à la sécurité, telles que le terrorisme et l'extrémisme violent».
S'agissant de la création d'une force conjointe par le G5 Sahel, le Secrétaire général a souhaité que le Conseil de sécurité «reconnaisse l'importance d'un mandat solide et d'un financement crédible pour cette force».
En conclusion, le chef de l'ONU a estimé que le Cadre conjoint ONU-UA, l'adoption du Fonds pour la paix de l'Union africaine et la résolution 2320 du Conseil de sécurité, représentent «des mesures importantes pour redynamiser la coopération avec l'Union africaine».
«Je m'engage à continuer de travailler avec vous tous afin d'élever notre plate-forme de coopération pour une paix, une stabilité et un développement durables sur tout le continent africain», a-t-il dit.

Recommandations du Colloque Regional sur la Radicalisation et l’Extremisme Violent dans le Sahel

Le colloque régional, qui a eu lieu à Bamako du  11 au 13 octobre 2016; sur le radicalisme et l'extrémisme violent a fait d'impo...