mercredi 11 juillet 2018

Première édition de la journée internationale du parlementarisme: Conference sur les ODD


Pour célébrer cette journée, l’Assemblée nationale, à travers la Commission Spéciale chargée du suivi de la mise en œuvre des ODD organise ce matin cette conférence de presse  « le rôle de l’Assemblée Nationale dans le suivi de la mise en œuvre des objectifs de développement durable au Tchad ». L’objectif global de la Conférence de Presse est d’informer et échanger autour du rôle que joue l’Assemblée Nationale du Tchad dans le suivi de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable au Tchad. La célebration de la Journée internationale du parlementarisme est co-présidée par l’honorable député ISSA Mardo Djabir, Président de la Commission Spéciale chargée du suivi de la mise en œuvre des ODD et M. Stephen Tull, Représentant du Système des Nations Unies au Tchad.
L’ancien secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon declare : « les parlementaires peuvent jouer un rôle central à repenser la manière dont les politiques sont conçues et réalisées. Vous pouvez contribuer à orienter les programmes nationaux vers des objectifs de développement durable. Vous pouvez porter les vues et les aspirations de vos citoyens dans l’arène mondiale. Grâce à l’aide publique au développement et aux ressources nationales, vous pouvez vous assurer que les efforts de développement durable reçoivent le financement nécessaire à leur réalisation. Vous pouvez également promouvoir l’égalité des sexes dans vos propres rangs. De toutes ces manières, les parlementaires peuvent prendre la tête de notre campagne mondiale visant à ouvrir la voie à un avenir plus équitable et plus durable ».
Compte tenu de ces responsabilités, les parlements joueront un rôle clé pour assurer la réussite du programme des ODD. En conséquence, des citoyens du Tchad comptent sur le parlement pour ratifier ce programme de développement post-2015 et le traduire en une législation saine et applicable. “ Chaque fois qu’une loi est élaborée, les députés peuvent chercher à savoir si elle est compatible avec les ODD, et proposer des amendements dans le cas contraire. Les commissions parlementaires peuvent veiller à ce que leurs procédures de contrôle soient en mesure de tenir les ministres et les fonctionnaires responsables du progrès national effectué sur les ODD. Et les parlementaires, comme représentants de ceux qui les ont élus, peuvent assurer un dialogue permanent avec la société civile sur ces progrès.”
Les points suivants identifient les voies et mécanismes principaux à travers lesquels le parlement peut assurer la mise en œuvre des ODD:
Légiférer
Le parlement tchadien a le pouvoir d’adopter des législations et approuver des accords nationaux et internationaux. Le parlement doit utiliser cette capacité pour faciliter la mise en œuvre des ODD, d’abord en les adoptant et deuxièmement en élaborant de nouvelles lois ou en proposant une modification de la législation existante afin de promulguer une législation adaptée aux exigences du programme des ODD.
Il est important de noter que l’adoption des ODD par les États membres des Nations Unies ne rend pas ces accords contraignants. Le Tchad a besoin d’aller de l’avant et d’intégrer les grands principes dans la législation nationale, ou – si possible ou nécessaire — dans la constitution. La plupart des ODD relèvent des droits fondamentaux et leur intégration dans la constitution ne fait qu’assurer l’engagement du pays à protéger les droits de l’homme.
Le contrôle parlementaire
Un rôle et une responsabilité clé du Parlement sont ceux d’examiner et d’approuver le budget de l’État. Chaque année, le parlement révise le budget national compte tenu des dispositions budgétaires et des priorités proposées par le gouvernement. Le Parlement approuve le budget et alloue les fonds de manière à offrir à chaque institution de l’État les ressources qui lui sont nécessaires pour mener à bien leurs objectifs pour l’année en cours. À leur tour, les ministères rendent compte au Parlement, en précisant comment leurs dépenses ont contribué à la réalisation des politiques approuvés par le Parlement.
Le contrôle parlementaire permet aussi de voir si les politiques du gouvernement ont été réalisées et si elles ont eu l’impact souhaité. Les parlementaires ont généralement recours à l’heure des questions pour procéder à cette évaluation dans laquelle il leur est possible de poser des questions au gouvernement, aux ministres (individuellement) au sujet de leurs stratégies et leurs réalisations. C’est aussi une occasion privilégiée pour solliciter des faits et des statistiques. Ce faisant, les parlementaires obtiennent un meilleur aperçu de la situation du pays, leur permettant ainsi de prendre des décisions éclairées sur les priorités et les objectifs pour l’avenir. Dans le cas des ODD, un débat et un questionnement aideraient à déterminer quels objectifs sont les plus pressants à réaliser. Les députés peuvent alors orienter les efforts vers les plans et les programmes qui permettraient d’atteindre les objectifs à l’horizon 2030 comme convenu.
Débat 
Les débats parlementaires attirent habituellement l’attention des médias. Chaque parlement a des Règles de procédure sur la manière de lancer un débat, mais pratiquement tous les parlements octroient aux députés ce privilège. Les débats permettent aux députés de proposer, de suggérer, de s’opposer ou d’approuver tout programme ou plan en cours de discussion.
Compte tenu de l’intérêt que portent les médias pour les débats en plénière qui abordent des sujets sensibles, les députés peuvent profiter de ces occasions pour deux raisons principales. Tout d’abord, les débats en plénière peuvent catalyser une discussion ou un débat public plus large sur les ODD. Ce qui représente une excellente occasion d’informer les citoyens du rôle que leurs parlements et leurs gouvernements jouent dans la réalisation des ODD et permet aussi d’inclure les organisations de la société civile dans le débat, qui — comme mentionné ci-dessus — sont des acteurs essentiels dans toute stratégie de mise en œuvre. Deuxièmement, les députés peuvent profiter de cette occasion pour promouvoir les lois ou les amendements qu’ils soutiennent. Dans la plupart des cas, cependant, ces actions sont du ressort d’un parti politique ou d’un groupe de parlementaires, et non de députés à titre individuel.
Audience du Comité
Les ODD devraient être abordées au niveau des comités. La focalisation sectorielle des comités permet aux députés d’inviter des experts sur un sujet particulier et de leur demander des informations et des commentaires spécifiques. La disponibilité des connaissances et des expertises sectorielles dans les comités rendra possible un suivi des progrès effectués dans la mise en œuvre d’un ODD spécifique, et cela en coordination avec les ministères et les organismes gouvernementaux concernés. Les comités les plus compétents en matière d’ODD sont les comités chargés du développement ; de l’énergie et des ressources naturelles ; de l’enfance et de la famille ; de la santé et de l’environnement et de la culture et de l’éducation. 
Collaboration multipartite
La réalisation des ODD demande un travail collectif et des efforts concertés. Les députés de différents partis qui partagent les mêmes intérêts pour les objectifs de développement durable, ou pour l’un des objectifs, peuvent unir leurs forces et créer un groupe interpartis à l’appui des ODD.
Préoccupations financières et le budget
Sans le soutien des députés, le programme des ODD ne recevra pas de l’État les ressources financières nécessaires à sa mise en œuvre. Cela contrariera les gens et gèlera probablement le processus de développement. Par conséquent, les députés devraient assumer la responsabilité de faire campagne pour un budget approprié qui permet la mise en œuvre rapide et efficace du programme des ODD. Il est essentiel de placer les ODD sur l’ordre du jour du Parlement, à l’ouverture des sessions budgétaires et des débats. Les parlementaires sont désormais conscients de l’importance des ODD et doivent ainsi consacrer chaque année, une part du budget national pour la mise en œuvre de ces objectifs. La période qui précède l’approbation annuelle du budget est l’occasion idéale pour les députés de soulever la question des ODD lors des sessions parlementaires et de faire campagne pour obtenir une part appropriée du budget pour les ODD.
La société civile et le secteur privé 
Les organisations de la société civile portent aussi les préoccupations et les intérêts du peuple. Faire appel à la participation des organisations de la société civile, du secteur privé et des investisseurs est une étape importante dans la mise en œuvre des ODD. Cette coopération est également nécessaire pour financer le développement durable. Au Tchad, le parlement a besoin du soutien financier du secteur privé, comme débattu lors des négociations du Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement des ODD.  
L’ONU considère le secteur privé, les investisseurs, les universitaires et les institutions comme des partenaires engagés en faveur du changement et du développement. Par conséquent, le parlement tchadien peut bénéficier davantage de ce partenariat s’ils invitent les organes intergouvernementaux à présenter leurs travaux et leurs points de vue sur le développement. Deuxièmement, le parlement peut faciliter les investissements et la coopération en approuvant une législation en faveur du commerce équitable.
Coopération avec le pouvoir exécutif
L’intégration du programme des ODD dans les stratégies nationales déjà instaurées nécessite une coopération entre les pouvoirs législatifs et exécutifs. Une coopération qui permettra au gouvernement et autres institutions de l’État d’offrir un soutien pratique et technique pour la réalisation du programme adopté par le parlement. Le programme des ODD doit être une préoccupation majeure de la politique étrangère au cours des deux dernières années. Le gouvernement peut chercher à aligner ses engagements internationaux avec ses priorités nationales de développement.
Coopération et conférences internationales
Lors de la mise en œuvre des objectifs de développement durable, il est important de rester informé de ce qui se passe et d’avoir une idée sur la direction qu’emprunte le programme. Ceci peut être réalisé en faisant partie du réseau international de travail sur les ODD, et en participant à des réseaux et des organisations qui offrent un soutien au programme des ODD. Ceux-ci incluent : le Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HLPF), l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA) du Programme des Nations Unies pour l’environnement de l’UNEP, par exemple en mai 2015 les parlementaires africains ont adopté la Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et le programme de développement de l’après 2015, assurant leur engagement à coopérer à la réalisation des ODD dans la région.

mardi 3 juillet 2018

Tchad Strategy Media à la CCIAMA


Président de la CCIAMA, ses collaborateurs et l’équipe du TSM/JPO

Les membres du Groupe d’Etudes et de Recherches-action en Médias, Communication et TIC « Tchad-Strategy-Media » ont été reçus par le président de la Chambre de Commerce d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat Amir Adoudou Artine. La valorisation du secteur privé des jeunes et des femmes pour atteindre les Objectifs de développement durable est au centre de la rencontre.  
En septembre 2015, le Tchad a soutenu l'adoption par les Nations-Unies de « l'Agenda 2030 du développement durable », qui fixe 17 objectifs de développement durable (ODD). Ces objectifs couvrent l'intégralité des enjeux du développement durable tels que le climat, la biodiversité, l'énergie, l'eau mais aussi la pauvreté, la prospérité économique ou encore la paix, l'agriculture, l'éducation...
Plusieurs acteurs de développement s’activent pour l’atteinte des ODD. Ainsi, la Chambre de commerce est engagée à redoubler d’efforts pour optimiser les avantages du commerce et des investissements nationaux et internationaux au profit du développement économique et social. Elle a contribue plus étroitement à la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2015.
Le Groupe d’Etudes et de Recherches-Action en Médias, Communication et TIC « Tchad-Strategy-Media » est un Think Tank orienté vers les études et la recherche géostratégique pour le développement durable. Il s’emploie à accompagne tous les acteurs dans l’implémentation des ODD dans les politiques publiques nationales et la mise en cohérence entre l'Agenda 2030 des Nations-unies « l'Afrique que nous voulons » et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.  
Ainsi, l'agenda 2030 se caractérise par la reconnaissance des liens intrinsèques entre les différentes thématiques. Les principaux objectifs sont d'éradiquer l'extrême pauvreté, combattre les inégalités et préserver l'environnement et la planète. L'implication des entreprises, quel que soit leur taille et leurs secteurs d'activités, est essentielle dans la mise en œuvre des ODD. Les ODD constituent un cadre d'action qui permet à tous les acteurs, dont les entreprises, d'agir pour le bien commun. Les ODD élargissent les perspectives de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) en proposant une feuille de route partagée mondialement.
Les objectifs de développement durable, par leur caractère ambitieux et transversal, soulèvent de nombreux enjeux pour les prochaines années : assurer un état des lieux réaliste, puis mettre en œuvre un suivi rigoureux des progrès réalisés et identifier les domaines d'amélioration possible, créer une dynamique d'appropriation des objectifs de développement durable par les territoires, la société civile, le secteur privé et les citoyens, favoriser un contexte de coopération : diffuser les bonnes pratiques et construire un cadre de coopération entre les acteurs pour mener des actions conjointes.
Le Tchad met en œuvre ces objectifs de l'agenda, avec un grand degré d'ambition, tout en tenant compte de la variété des situations. Malgré que le Tchad ne présente pas le rapport de son progrès devant le forum politique de haut niveau des Nations-Unies qui a lieu cette année mais il se prépare pour le prochain forum.  

dimanche 1 juillet 2018

Tchad Le Bureau de la Banque Mondiale au Tchad communique sur l’ECOSIT 4 et la problématique de l’utilisation et de la disponibilité des Statistiques.

Panélistes à la communication/JPO

Sept ans après ECOSIT3 conduite en juin 2011, ECOSIT4 est lancée. L’enquête est structurée pour couvrir plusieurs indicateurs de développement notamment l’éducation, la santé, l’emploi, l’épargne et le crédit, la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’élevage, la pêche… Ainsi depuis l’ECOSIT1, ECOSIT2, ECOSIT3 et ECOSIT4, chacun a pour objectif de fournir les informations nécessaires pour la programmation, l’évaluation et le suivi des politiques économiques et sociales.  L’ECOSIT4 a des spécifiés souligne le responsable du projet à la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de développement de la Statistique du Tchad (PDST). Ce projet consiste à renforcer les capacités de productions des Statistiques de l’Institut national des Statistiques, des Études Économiques et Démographiques (INSEED). L’enquête ECOSIT 4 est alignée avec le projet en cours de mise en œuvre au sein de l’espace UEMOA couvrant 8 pays (Bénin, Guinée Bissau, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo).
Pour le représentant de la Banque mondiale au Tchad François Nankobogo, cette enquête ECOSIT 4 est en cohérence avec le plan national de développement (PND 2017-2021). Les objectifs du nouveau cadre de partenariat pays de la Banque mondiale pour la période 2016-2020 visant à terme, la réduction de la pauvreté et la poursuite des objectifs de développement durable (ODD). L’accès aux données servira à propulser le développement dont ces données statistiques ne doivent pas être conservées dans les armoires souligne le représentant de la Banque mondiale François Nankobogo.  
Pour la première fois au Tchad, une enquête nationale couvre cette catégorie des populations. Cela permettra d’élaborer les caractéristiques sociodémographiques des réfugies mais aussi de mesurer le bien être des réfugies par rapport aux communautés hôtes et à la population tchadienne en générale. Cela a permis à l’INSEED d’harmoniser ses méthodes en matière d’enquêtes sur la consommation mais de bénéficier des synergies et de profiter des expériences acquises par d’autres pays. Le Tchad est le premier pays de ce groupe à lancer le travail de collecte de terrain avec l’utilisation des tablettes pour la collecte (CAPI). 
Participants à la communication/JPO
En plus de plusieurs indicateurs de développement, l’enquête prend en compte les réfugies en accordant une place importante aux populations vulnérables à l’Est et au Sud du Tchad. L’enquête couvre 625 grappes/ZD représentatives au niveau national reparties dans l’ensemble de 23 régions et par strate (urbain/rural). Selon le responsable de l’enquête à l’INSEED, l’enquête couvre 7500 ménages et s’exécute en deux phases. Pendant chaque phase, la moitie de l’échantillon (ZD) sera visitée pour une durée de 3mois de collecte. L’idée est de tenir compte des effets de la saisonnalité. Notons que le projet va bénéficier à un grand nombre d’utilisateurs et de producteurs des données.  
Le Groupe d’Etudes et de Recherches-Action en Médias, Communication et TIC « Tchad-Strategy-Media » est un Think Tank orienté vers les études et la recherche géostratégique pour le développement durable a massivement participé à cette communication portant sur l’ECOSIT 4 et la problématique de l’utilisation et de la disponibilité des Statistiques. Enfin, le groupe Tchad-Strategy-Media s’emploie à accompagne tous les acteurs dans l’implémentation des ODD dans les politiques publiques nationales et la mise en cohérence entre l'Agenda 2030 des Nations-unies « l'Afrique que nous voulons » et l'Agenda 2063 de l'Union africaine

Intelligence Artificielle et les conditions d’une émergence réussie au Tchad

les Panélistes du samedi de l'émergence/JPO

Le Tchad, l’un des pays d’Afrique subsaharienne classé parmi les pays à plus faible taux de pénétration des TIC au monde. A l’occasion du Salon International des Technologies de l’Information et de Communications (SITIC) en 2014, le Chef de l’Etat disait : « Notre approche de développement pour la croissance accélérée et la réduction de la pauvreté passe à travers une promotion de l’innovation, de la production de biens et de services, la création de contenus et d’applications adaptés, bref de l’utilisation optimale des TIC dans tous les secteurs prioritaires.» Evidemment, la réduction de la fracture numérique est une condition sans laquelle l’émergence ne saurait être atteinte. C’est ainsi que le Groupe d’Etudes et de Recherches-Action en Médias, Communication et TIC « Tchad-Strategy-Media » est un Think Tank orienté vers les études et la recherche géostratégique pour le développement durable organise chaque mois le samedi de l’émergence. Le thème est « Intelligence Artificielle et les conditions d’une émergence réussie au Tchad ». Deux panelistes et le président de la commission nationale ODD à l’Assemblée nationale ont animé ce samedi de l’émergence.
Selon le directeur KONODJI GUELNGAR Roland, directeur de service Universel et de suivi des travaux à l’ADETIC, l’intelligence artificielle consiste à fournir à l’humanité, des moyens (matériels, logiciels, etc.) dotés de facultés mentales et cognitives humaines dans le but d'imiter le comportement et d’exercer les activités de l’Homme. Avec l’avènement de plusieurs applications non seulement utiles, mais aussi vitales (dictionnaires ; traducteurs ; transcripteurs, lecteurs ; correcteurs ;  répondeur, GPS, applications de prise des paramètres sanitaires (pouls sanitaire, température, tension, etc.)  L’intelligence artificielle s’applique dans pratiquement tous les secteurs d’activités humaines. Elle se traduit par les matériels ou appareils et logiciels généralement prenant la forme appropriée à chaque champ ou environnement d’application. Pour lui, le rôle de l’intelligence artificielle dans les actions de l’émergence importante : elle joue plusieurs rôles dans la mise en œuvre des stratégies et plan d’actions devant mener vers l’émergence. On citera entre autres : accélérateur et facilitateur : des actions essentielles de l’émergence ; temporisateur et/ou régulateur : aider l’émergence à obéir aux principes du développement durable. D’après le conférencier, plusieurs défis d’accompagnement de l’émergence par l’intelligence artificielle. Pour le cas précis du Tchad, on citerait : Retard dans le secteur des TIC (Informatique, Télécoms, Internet et secteurs connexes) et les difficultés énergétiques.  
La deuxième présentation est faite par Abakar Moustapha Malloumi, journaliste-écrivain et auteur du livre: «les Conditions de l’Emergence au Tchad». Selon lui, Comme les autres pays en développement, le Tchad aspire à son émergence. Du moment où les décideurs politiques lui ont même fixé une échéance temporelle de 2030, il devrait alors commencer par se départir de sa mentalité de sous-développement au profit de celle adaptée à sa nouvelle aspiration. Cet exercice implique des réformes à opérer dans les domaines institutionnels et des politiques économiques, sociales, culturelles, environnementales ainsi que de l’enseignement. Cependant, la réforme de ces politiques ne serait pas effective si elle n’est pas accompagnée des bonnes procédures de gestion et de travail. Par exemple, un cadre réglementaire aussi solide soit-il ne parviendrait pas à enrayer définitivement la tentation des agents à la corruption. Il faudrait mettre en place un système de travail visant à rendre transparentes les actions posées par les différents acteurs dans leurs interactions quotidiennes. Un tel système appelle à l’informatisation de tout l’appareil administratif du pays, car plus un système est transparent moins la tendance à la corruption est significative. Plus un système est informatisé, forte serait l’opportunité de renforcer sa transparence.
les Participants au samedi de l'émergence/JPO
 Au cours de ce samedi de l’émergence, le président de la commission spéciale chargée du suivi de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD), Issa Mardo Djabir explique que lors de ce sommet de haut niveau, le président de l’Assemblée Nationale du Tchad, à l’instar des autres parlements, s’est résolument engagé à s’impliquer dans le suivi de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable de l’agenda 2030, lequel agenda sera formellement adopté le 25 septembre 2015 par l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Pour le président de commission spéciale, la Commission spéciale ODD a vu le jour conformément à la Résolution N°002/AN/2016 du 10 juin 2016, portant sa création. La mission de la commission est de collecter, analyser, stocker et communiquer au bureau de l’Assemblée Nationale, des informations relatives au suivi permanent de la mise en œuvre des ODD, leurs cibles et indicateurs priorisés en lien avec le premier PND 2017-2021de la « vision 2030 le Tchad que nous voulons ». Elle travaillera en étroite collaboration avec le Gouvernement et l’ensemble des partenaires afin d’assurer un meilleur suivi des progrès réalisés.
Ce samedi de l’émergence du mois de juin a drainé plusieurs participants constitué essentiellement des professionnels des TIC, des acteurs de développement, les cadres de l’administration publique, les opérateurs économiques, les universitaires, les hommes  politiques et les jeunes. Le Groupe d’Etudes et de Recherches-Action en Médias, Communication et TIC « Tchad-Strategy-Media » remercie l’Adetic pour le soutien à l’organisation de cette grande activité.  

Recommandations du Colloque Regional sur la Radicalisation et l’Extremisme Violent dans le Sahel

Le colloque régional, qui a eu lieu à Bamako du  11 au 13 octobre 2016; sur le radicalisme et l'extrémisme violent a fait d'impo...