mercredi 11 octobre 2017

Le 17 Octobre 2017, le monde célèbre le 25ème anniversaire de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Pauvreté.


Madame Carole Flore, Directrice Pays du PNUD au Tchad
 avec l’équipe du Sai Production et du Tchad-Strategy-Media  .

Cette année sera célébrée la 25ème Journée Internationale des Nations Unies pour l’élimination de la Pauvreté, sous le thème « Répondre à l’appel du 17 Octobre pour mettre fin à la pauvreté : un chemin vers des sociétés pacifiques et inclusives ». L’appel a été lancé pour la première fois le 17 Octobre 1987 dans le cadre de la « Journée Mondiale du refus de la misère » par le Père Joseph Wresinski. En 1992, l’Assemblée Générale des Nations Unies a décidé dans sa résolution 47/196 de l’instituer «Journée Internationale pour l’élimination de la Pauvreté ».
Le thème interpelle les décideurs à travers le monde en leur rappelant l’importance de la dignité, de la solidarité et d’entendre les personnes les plus âgées. Il s’insère par ailleurs dans l’agenda 2030 des Nations Unies qui fixe l’éradication de la pauvreté comme l’objectif fondamental et fait obligation aux Etats de mettre fin à celle-ci sous toutes ses formes, par des stratégies qui garantissent la réalisation de tous les droits humains et en veillant à ce que personne ne soit laissé de ce côté.
A cet effet, la sensibilisation du public et celle des personnes vivant dans l’extrême pauvreté ainsi que leur participation active sont au cœur de la stratégie devant amener les personnes affectées y compris ceux en situation d’urgence humanitaire (réfugiés, retournés, déplacés internes et communautés hôtes) à prendre conscience de ce qu’ils ne doivent pas toujours attendre d’être assistés.

jeudi 5 octobre 2017

ONUSIDA : La stigmatisation et la discrimination entravent l'accès des séropositifs aux services de soins



La stigmatisation et la discrimination créent des obstacles à l'accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH et mettent ainsi la vie des personnes séropositives en danger, selon un nouveau rapport publié mardi 03 octobre 2017 par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA).
Ce rapport, intitulé 'Face à la discrimination : surmonter la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans les milieux de soins de santé et au-delà', a été présenté par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, lors du Forum social du Conseil des droits de l'homme qui se déroule cette semaine à Genève.
Le document montre que les personnes vivant avec le VIH et rencontrant des taux élevés de stigmatisation liée à leur séropositivité ont plus de deux fois plus tendance à retarder leur inscription aux soins que les personnes qui ne perçoivent pas de stigmatisation liée au VIH.
« Lorsque les personnes qui vivent avec le VIH, ou risquent de l'être, sont victimes de discrimination dans les milieux de soins de santé, elles se cachent. Cela entrave sérieusement notre capacité à offrir aux personnes séropositives des services de dépistage, de traitement et de prévention », a déclaré M. Sidibé. « La stigmatisation et la discrimination sont un affront aux droits de l'homme et mettent en danger la vie des personnes vivant avec le VIH ».
Souvent, les personnes vivant avec le VIH évitent de se rendre dans des cliniques de peur que leur statut soit révélé ou de peur d'être victimes de stigmatisation et de discrimination en raison de leur séropositivité. Dans les 19 pays disposant de données disponibles, une personne sur cinq vivant avec le VIH a évité d'aller dans une clinique ou un hôpital parce qu'elle craignait une stigmatisation ou une discrimination liée à sa séropositivité. Lorsque les personnes vivant avec le VIH attendent d'être très malades pour chercher de l'aide, elles sont moins susceptibles de bien réagir au traitement antirétroviral.
Le rapport souligne que ces craintes ne sont pas infondées. Dans les 19 pays disposant de données disponibles, une personne sur quatre vivant avec le VIH a connu une discrimination dans les milieux de soins de santé et une personne sur trois vivant avec le VIH a connu au moins une forme de discrimination liée à sa santé sexuelle et reproductive dans les établissements de santé.
Lorsque des programmes ont été mis en place pour répondre à la stigmatisation et à la discrimination, l'accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH s'est amélioré, note le rapport.

Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté 17 octobre



Historique de la Journée
La célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté remonte au 17 octobre 1987. Ce jour-là, une centaine de milliers de personnes se sont rassemblées au Palais du Trocadéro à Paris, où l’Assemblée générale des Nations Unies adopta en 1948 la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ce rassemblement était destiné à rendre hommage aux victimes de l'extrême pauvreté, de la violence et de la faim. Des militants de tous les pays ont ainsi réaffirmé que la pauvreté était une violation des droits de l'homme et qu’une action commune devait être menée pour faire en sorte que ces droits soient respectés. Ces convictions ont été inscrites dans une dalle à l’honneur des victimes de la misère dévoilée ce jour-là sur le parvis des libertés et des droits de l’homme, au Trocadéro. 

Depuis lors, des personnes de toutes origines et de toutes croyances se rassemblent chaque année le 17 octobre pour réitérer leur engagement et manifester leur solidarité envers les pauvres. Des répliques de la dalle commémorative ont été dévoilées partout dans le monde et servent de lieu de rassemblement pour célébrer cette journée. L'une d'entre elles se trouve dans le jardin du Siège de l'ONU, à New York, et c'est là que le Secrétariat des Nations Unies organise la commémoration annuelle de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.
Par sa résolution 47/196, adoptée le 22 décembre 1992, l'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 17 octobre comme étant la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, et elle a invité tous les États à consacrer cette journée à la présentation et à la promotion d'activités concrètes, en fonction de leur contexte national, visant à éliminer la pauvreté et la misère. Cette résolution invite en outre les organisations intergouvernementales et non gouvernementales à aider les États qui en font la demande à organiser des activités nationales en vue de marquer cette journée. Le texte prie aussi le Secrétaire général de prendre les mesures requises, dans la limite des ressources disponibles, pour assurer le succès des activités qu'entreprendra l'Organisation des Nations Unies à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté.
Le 17 octobre n'est pas seulement l'occasion de mettre l’accent sur les efforts entrepris en vue d’éliminer la pauvreté ou les luttes que mènent celles et ceux qui vivent dans la pauvreté ; la journée permet à ces populations de faire entendre leur voix et offre un temps de réflexion pour reconnaître que les pauvres sont les premiers à lutter contre la pauvreté. La participation des pauvres eux-mêmes est au cœur de la célébration de la journée depuis qu'elle a été instituée. La commémoration du 17 octobre témoigne également de la volonté des populations vivant dans la pauvreté d'utiliser leurs compétences pour contribuer à l'élimination de ce fléau.

« Construire un avenir durable : S'unir pour éliminer la pauvreté
Construire un avenir durable exige d'intensifier nos efforts visant à éliminer l'extrême pauvreté et la discrimination, et pour assurer que chacun puisse exercer pleinement ses droits fondamentaux. La pleine participation des personnes vivant dans la pauvreté, en particulier leur participation aux décisions qui affectent leurs vies et leurs communautés, doit être au centre des politiques et des stratégies visant à bâtir un avenir durable. De cette façon, nous pouvons garantir que notre planète et nos sociétés puissent répondre aux besoins et aux aspirations de tous — et pas seulement à ceux de quelques privilégiés — dans le souci des générations actuelles et futures.
Par conséquent, il est particulièrement pertinent que le thème choisi par l'Organisation des Nations Unies - en consultation avec des personnes vivant dans la pauvreté et les organisations de la société civile — reconnaisse que tous doivent s'unir pour mettre fin à la pauvreté et à la discrimination afin de construire un avenir durable au sein duquel les besoins actuels seront satisfaits sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs.

mardi 3 octobre 2017

Le Groupement Moringa de Goré



La ville de Goré chef lieu du département de la Nya Pendé est une ville en état de lambeau. Des quartiers délaissés mais convoités par les mots qui minent l’épanouissement de la jeunesse. C’est là que naissent les associations les moins dociles. C’est aussi là que tout pourrait commencer. La radicalisation et même extrémisme violent. 
C’est ici que l’association le groupement Moringa pour un Goré propre a vu le jour. C’est une initiative d’un jeune de la ville. 



L’association regroupe les jeunes qui chôment pour les occuper. Chaque jour, avec un motocycliste, ceux jeunes sillonnent la ville pour enlever les déchets. Pour l’initiateur, ce travail bénévole occupe ces jeunes et ils n’ont pas le temps pour faire des désordres, vol ou encore commettre des crimes dans la ville.
Cette association n’a jusqu’à travaille sur le dos de l’initiateur, aucun partenaire pense les appuyer.      



Recommandations du Colloque Regional sur la Radicalisation et l’Extremisme Violent dans le Sahel

Le colloque régional, qui a eu lieu à Bamako du  11 au 13 octobre 2016; sur le radicalisme et l'extrémisme violent a fait d'impo...