dimanche 28 octobre 2018

PALUDISME


Le paludisme, aussi appelé malaria, est dû à un parasite (Plasmosdium falciparum l'espèce la plus fréquente et la plus dangereuse) transmis d'une personne malade à une personne indemne par un vecteur, le moustique. La manifestation la plus fréquente est la fièvre, mais en l'absence de traitement, le paludisme peut entrainer rapidement le décès en particulier par des troubles neurologiques (coma). Les jeunes enfants et les femmes enceintes sont particulièrement touchés par les formes graves et décès. 
En 2013, on estime à 200 millions le nombre de cas de paludisme qui ont causé 600000 morts, 90% des cas surviennent en Afrique subsaharienne et touchent à 78% les jeunes enfants. Dans de nombreuses régions du monde, le parasite devient résistant à plusieurs médicaments antipaludiques.
Les principales mesures de lutte contre le paludisme sont des actions environnementales pour assainir les zones humides et marécageuses, l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide et la pulvérisation d'insecticide à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques, ainsi que les traitements préventifs pour les jeunes enfants et les femmes enceintes. L'utilisation de tests rapides permet de confirmer le diagnostic et d'éviter, si le test est négatif, d'utiliser inutilement des traitements qui associent maintenant plusieurs médicaments pour être plus efficaces sur les parasites résistants. L'ensemble de ces mesures a permis une diminution de 50% de la mortalité depuis 2000.

Santé de la reproduction : Les journalistes Tchadiens sont invités à produire davantage


Le Cercle des journalistes Tchadiens en SR et VBG et le Groupe d’Etudes et de Recherches-Action en Médias, Communication et TIC « Tchad-Strategy-Media » renforcer le partenariat avec les médias et surtout les radios communautaires sur le rôle et la place de la communication pour le développement (C4D) pour la promotion de la planification familiale, et le dividende démographique au Tchad. La contribution des journalistes à la promotion du genre, aux droits liés à la santé sexuelle et de la reproduction est la clé du développement durable. Nous saluons déjà le travail que fait par les Hommes de médias et nous leur lançons un défi, celui de produire au moins un article par mois sur la santé de la reproduction. Pour y arriver, le Cercle des journalistes Tchadiens en SR et VBG travaille avec les organisations de la société civile, le système des Nations Unies mais aussi les médias qui sont considérés comme des partenaires clés pour porter le message auprès de l’opinion et des décideurs politiques et administratifs.

vendredi 26 octobre 2018

Formation de 50 journalistes Tchadiens

Photo JPO

Le Ministère des postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication à travers son programme de coopération, Tchad-Unicef en collaboration avec la maison des médias du Tchad, renforce les compétences de plus de 50 journalistes issus de différents organes de presse public et privés de la place sur la protection des droits de l’enfant dans les médias. Les travaux ont débutés ce matin et se déroulent au Centre d’Accueil et de Formation de Mara, une localité située à une vingtaine de Km à l’ouest de la ville de N’Djaména.
Les journalistes en atelier de formation/JPO
Comment permettre aux professionnels des médias de mieux appréhender l’environnement juridique des droits de l’enfant au Tchad, quel traitement accorder aux sujets relatifs aux enfants dans les médias et comment maintenir l’équilibre entre les exigences du métier du journalisme tout en favorisant l’intérêt supérieur de l’enfant, tels sont entre autres les problématiques autour desquelles s’articulent cette session de formation. Le premier intervenant, DOHOU Pascal, chargé de communication au volet engagement des jeunes à l’Unicef, a lui axé sa présentation sur la protection de l’enfant. Il y ressort que le journaliste, doit dans l’exercice de sa profession prévenir et dénoncer des cas de violations des enfants. A travers ses articles de presse, il doit assurer un environnement protecteur des enfants tout en suscitant l’engagement des décideurs et favoriser la participation des enfants en tant qu’acteurs de leurs droits. Le 2e orateur, Jean Philippe ODINAKACHI, manager du groupe Tchad-Strategy Média s’est lui appesanti sur la protection des droits de l’enfant dans le traitement de l’information dans les médias en ligne et la presse écrite. Selon lui, le traitement de tout sujet relatif à l’enfant, appelle à une grande vigilance. Car avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les enfants, du fait de leur âge et de leur vulnérabilité sont le plus souvent exposés à des images violentes qui sont nuisibles ou préjudiciables.
Photo de famille des journalistes/JPO

Le 3e exposant, MBAINDIGUIM Elon, par ailleurs journaliste et formateur, a lui mis l’accent sur la place qu’accorde les médias tchadiens dans leurs rubriques sur les sujets liés aux droits des enfants. Pour lui, ces sujets sont souvent considérés comme des thèmes sans grande importance ou traité comme de faits divers et parfois sous un angle dramatique et scandaleux. Une situation qui est dû aux contraintes et défis d’ordres structurels et conjoncturels auxquels sont confrontés les organes de presse. Mais dans tous les cas le journaliste doit faire appel à une rigueur, sa responsabilité sociale et professionnelle dans la collecte et le traitement de l’information liés aux enfants et à leurs droits.

Harmony BEALOUM
Journaliste FM Liberté  

dimanche 21 octobre 2018

Près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5,5 dollars par jour


Si l’extrême pauvreté a reculé, des milliards de pauvres peinent encore à satisfaire leurs besoins élémentaires

Le 17 octobre 2018 est la journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté dans le monde. Selon la Banque mondiale, les progrès économiques mondiaux ont permis de réduire le nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté, mais près de la moitié des habitants de la planète – soit 3,4 milliards d’individus – restent confrontés à de grandes difficultés pour satisfaire leurs besoins élémentaires. Le seuil de pauvreté est fixé à 3,20 dollars par jour dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, et à 5,50 dollars par jour dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, explique la Banque mondiale dans son rapport bisannuel sur la pauvreté et la prospérité partagée « Poverty and Shared Prosperity 2018: Piecing Together the Poverty Puzzle » (Compléter le puzzle de la pauvreté).
La Banque mondiale reste mobilisée pour atteindre d’ici 2030 l’objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté, définie par le seuil de 1,90 dollar par jour pour vivre. Le pourcentage de personnes vivant dans l’extrême pauvreté était tombé à 10 % en 2015, mais le rythme de cette baisse a ralenti, a mis en garde la Banque le 19 septembre.
Le rapport indique toutefois qu’avec la croissance économique, une part beaucoup plus importante des pauvres du monde vit aujourd'hui dans des pays plus prospères, c’est pourquoi il est indispensable de disposer de valeurs seuils supplémentaires et d'avoir une compréhension plus fine de la pauvreté pour pouvoir mieux la combattre. « Nos objectifs sont et restent de mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030 et de stimuler la prospérité pour tous », a réaffirmé le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. « Dans le même temps, il est utile d'avoir une vision plus globale de la pauvreté, à différents degrés et dans différentes dimensions de par le monde. Et cette vision révèle que la pauvreté est plus répandue et enracinée, d'où l’importance d'investir dans l’humain. »
Bien que les taux d’extrême pauvreté aient chuté – ils atteignaient encore 36 % en 1990, le rapport, qui s’appuie sur un examen approfondi de la nature de la pauvreté, démontre l’ampleur du défi à relever pour l’éliminer. Plus de 1,9 milliard d’individus, soit 26,2 % de la population mondiale, vivaient avec moins de 3,20 dollars par jour en 2015. Près de 46 % de la population mondiale disposait de moins de 5,50 dollars par jour pour vivre.
Le rapport va également au-delà des mesures monétaires de la pauvreté pour comprendre l'impact du manque d’accès à des services convenables d’eau, d'assainissement, d’éducation ou d’électricité sur la qualité de vie d’une famille. Et parce que le poids de la pauvreté pèse souvent davantage sur les femmes et les enfants, le rapport analyse la manière dont la pauvreté peut varier à l’intérieur d’un ménage. 
Le rapport constate que les revenus des 40 % les plus pauvres a augmenté dans 70 des 91 économies étudiées. Dans plus de la moitié des pays, leurs revenus ont progressé plus vite que la moyenne, ce qui signifie qu’ils ont obtenu une plus grosse part du « gâteau économique ». Néanmoins, le partage de la prospérité a fait moins de progrès dans certaines régions du monde. Le rapport souligne également que les données nécessaires pour évaluer la prospérité partagée manquent le plus dans les pays qui en ont le plus besoin pour améliorer leur situation. Seulement un pays à faible revenu sur quatre, et quatre des 35 États reconnus fragiles et touchés par un conflit, possèdent des données sur la prospérité partagée dans le temps.

Recommandations du Colloque Regional sur la Radicalisation et l’Extremisme Violent dans le Sahel

Le colloque régional, qui a eu lieu à Bamako du  11 au 13 octobre 2016; sur le radicalisme et l'extrémisme violent a fait d'impo...